POEMES D'UN CHORISTE CONFINE (qui veut rester discret)
10.2020
> les rêves dans le vent de l'imaginaire et les méandres de la nuit.
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> mes rêves dans l'azur
> regardent défiler les souvenirs
> dans la beauté d'un ténébreux nuage
> dormant dans le lit du vent.
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> les violons et les gambes
> font danser les korrigans
> les mouettes valsent dans le ciel
> et neptune détricote les nuages.
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> dans le temps qui coulisse sur ma mémoire
> mes rêves vont enfin rejoindrent l'horizon
> et la lune se prenant pour une artiste
> retourne peindre les étoiles
>
> le vent soufflant sur la grande bleu
> a fait blanchir sa chevelure
> les albatros géants des mer,ivres d'être sous les cieux
> la caresse de leurs ailes.
>
> je suis comme dans mes rêves des milliers de vent
> un éclat de diamant dans la neige
> comme un soleil réchauffant le blé qui mûrit
> mouillé d'une douce pluie d'été
> et les nuages dessinant les ailes d'un cygne
> ont enfermés la nuit
>
> la nuit s'achève comme mes rêves
> surfant sur le dos des vagues
> comme l'écume que boit le sable
> comme un ciel sans soleil, sans étoiles
> comme un passé égaré dans l'ombre de l'oubli
> j'écoute mon coeur.
>
> ET !!!!!! MES YEUX S'OUVRIRENT COMME DEUX PORTES SUR LA NUIT.
les mots dans les vents de la mémoire
ce sont les vents d'Orient
qui apportent de la nostalgie
et laissent aux âmes de la mélancolie.
ce sont les vents des steppes,
qui semble nettoyer la vie,
et quand le lendemain, ils soufflent,
c'est clair et lumineux.
ce sont les vents de suroît,
qui viennent de l'océan,
chargés des souvenirs de marins,
perdus dans les tourments.
ce sont les vents d'automne,
qui dispersent les fleurs des rêves,
et les senteurs des lilas bleus.
ce sont les vents du nord,
qui font grincer les chênes,
et apporter le chaos,
quand la mer se déchaine.
ce sont les vents d'été,
qui soufflent sur les ailes des papillons,
butinant dans le calice des fleurs,
la rosée de la nuit,
et , il y a toi mon ange
bercé par le vent dans l'azur du ciel,
vers le bleu de mes yeux.
mon amour s'enflamme,
bleu azur.
trépasse, se brise, nous brise
bleu encre.
se ranime, nous ranimes
bleu marine
l'amour n'est peut être pas éternel,
bleu klein
mais il nous rend éternel.
bleu cyan.
ma source de vie,
bleu d'outre mer.
En bas du jardin des roses ,
je vous ai rencontrée,
vous passiez d'un pas léger, comme la neige
quelle beauté,
comme dans un rêve.
des brumes du matin,
les rayons du soleil perçaient doucement.
le chant du rossignol,
faisait frissonner les arbres trempés de rosée.
dans le goufre bleu du ciel,
le ballet des hirondelles,
le soleil de l'été,
dorait votre chevelure,
comme le feuillage des nuées.
et la lune en se levant
a tiré les rideaux de la nuit.
venez que je vous chante,
à l'oreille la mélodie du temps.
au bas du jardin des roses
je vous ai rencontrée, vous marchiez,
d'un pas léger, comme la neige
et le temps qui passe, qui passe, qui passe.
rêva votre beauté.
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les matins.
le matin peux tu me voir?
quand je flotte dans les nuages
le soir, peux tu me voir?
quand je suis dans ton voyage.
le matin, peux tu me voir?
quand je suis dans l'espoir.
le soir, peux tu me voir?
quand je suis dans le noir.
le matin, peux tu me voir?
quand je suis la caresse du vent.
le soir, peux tu me voir?
quand je suis ce baiser ardent.
le matin, peux tu me voir?
quand je suis ta chanson.
le soir, peux tu me voir?
quand nos coeurs battent à l'unisson.
le matin, peux tu me voir?
quand, je suis un sourire sur tes lèvres.
le soir, peux tu me voir?
quand je suis dans ton rêve.
le matin, peux tu me voir?
quand tu sors du pays de morphée.
le soir, peux tu me voir?
quand je me donne à toi, pour l'éternité.
ce matin, pourras tu me voir?
quand, je soulèverais le voile de la nuit.
ce soir, pourras tu me voir?
quand, je t'offrirais un bouquet d'amour dans les étoiles.
et quand tu seras seul (e),
pourras tu me voir ? dis mon amour ,
pourras tu me voir?
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BLANC
le sourire des enfants,
sur les chevaux blancs,
d'un manège de bois, dormant,
sous un voile blanc.
dans les draines d'un soir,
les taches noires des corbeaux,
sur ce linceul blanc,
en faisaient un échiquier géant.
tous les mots blancs
dont je rêvais ce sont envolés,
dans le chahut du temps.
sur les branches dénudées,
les oiseaux chantant dans le vent glacé,
les mots d'amour,
seront figés, pour toujours.
dans l'aube des matins gelés.